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Janvier
Je t’ai perdu à jamais ?
Je voudrais que tu sois le premier à entrer dans ma chambre. Pour tenter de m’aider à m’en sortir. À rester libre.
Je t’en supplie viens vite.
Avec Louise on s’est toujours cru tout permis et en effet on m’en a fait beaucoup, beaucoup, depuis mon enfance. Mais ce n’est pas pour ça que je vais revêtir le manteau de la victime et dénoncer tous ceux qui ont abusé de moi (la liste est longue).
Février
Je t’ai envoyé un mail complètement frivole.
Avril
Moi, je vois bien que je ne suis pas jolie.
Fais attention à ce que tu vas dire.
Que serais-je sans toi ? Penses-y.
Juillet
Mon père, je l’ai juste effleuré, je ne l’ai pas connu.
Septembre
Ne t'en fais pas pour moi, je n'aime pas l'amertume et n'ai jamais été ni ne deviendrai amère.
Octobre
Je ne suis pas de marbre.
Décembre
Si tu étais inquiet, tu serais là.
Février
« Je sens que tu es proche de moi, mais si loin... »
Mars
« Seuls quelques rares êtres qui nous sont chers illuminent notre vie. »
Mai
« Comment me faire pardonner de ne pas avoir pu écrire avant, plus tôt ? »
Juin
« Je me sens très seule et perdue au milieu de rien. »
« J’ai vu le médecin mais je n’ai rien de nouveau, rien de rassurant. »
Août
« Si ça ne va pas, tu devras me faire sortir de là. (…) Et j’aurais préféré qu’un membre de ma famille, un ami, un frère, me dise : Viens, repose-toi, repose ton âme, et quand ça ira mieux, reprends ton chemin… »
Octobre
« [Les médecins] ne comprennent pas que j’ai surtout besoin d’être consolée. »
Décembre
«Tu es beau. »
Janvier
« Pourquoi tu m’aimais bien ?
J’aimerais bien que tu me le dises… »
Mai
« Je vais t'envoyer une photo de ma grand-mère… »
Juin
Si tu peux écris-moi un petit mot (angoisse).
Juillet
Il y a presque un an que tu ne m'as pas téléphoné. Je suis entrain de passer inaperçue dans le temps et le silence. (…) comme je suis loin (et peut-être plus trop intéressante), on m'oublie peu à peu...
Juillet
« Un jour je viendrai te voir.
– Je n’aime pas les surprises. »
Personne ne s’intéresse à moi.
Décembre
Je n'ai pas de nouvelles de toi depuis longtemps, environ deux mois il me semble…
Février
Quel culot, cette fille, tout d'un coup de te demander ça, non ?
Mars
Je ne vais pas pouvoir te parler par Skype aujourd'hui (en plus, tu m'aurais vu pâle mine, j'ai eu une forte migraine cette nuit – avec insomnie – et hier).
Mai
Il y a eu un moment – en mars – où j'aurais vraiment eu besoin qu'on s'intéresse à moi, puis, après, je n'avais plus eu l'impulsion, pour écrire.
Je ne serais pas à l'aise pour le Skype (d'autant que je ne suis pas seule), comme tu me proposais avant-hier. Ne sois pas déçu, ce n'est pas important, tu ne crois pas ?
Je suis née vers 1 h du matin…
Juin
Tu ne m'as rien dit de toi dans tes réponses à mes messages...
Tu peux me téléphoner quand tu veux.
J'ai relu hier ta grande lettre du 14 mai, qui m'a fait sourire...
Excuse-moi, si je t'écris comme si je te parlais. (Comme ça je ne parle pas seule !)
Août
As-tu reconnu ma voix, cette fois ?
Tu n’en as pas marre de moi ?
Tu es l'une des rares personnes qui s'intéressent à ce que je fais.
J’espère que tu ne vas pas m'envoyer balader... pour que je te laisse en paix une fois pour toutes !
Septembre
Et dis-moi ce qui te ferait plaisir comme cadeau, pour te remercier pour ton précieux travail. Promis ?
Octobre
il me semble que tu t'es précipité et cela ne te ressemble pas.
Février
Plus je me tais, plus je me tais.
Je ne suis pas malicieuse.… Je n'étais pas joyeuse, mais je me sentais capable d'être pour un ami.
Avril
Merci de ne pas m'oublier.
Mai
Tu n'as pas besoin de rajeunir.
Un bon cru, c'est un bon cru.
Août
Il m'a rafraîchie, ce coquelicot. Et le souffle qui l'a poussé jusqu'à ma porte !
Je ne suis pas loin.
Janvier
Je passe mon temps à m'excuser tout le temps, même avec mes plus proches.
Demande-moi quelque chose que je pourrais faire pour toi, s'il te plaît, en échange de cette surcharge de travail que je te donne.
Ça m'aurait fait du bien d'entendre la voix d'un ami.
Février
Merci, mais tu me fais de la peine !
Mars
Merci de penser à moi et à la sainte Louise. Cela me touche.
Mai
Je viens de découvrir tes cadeaux, je suis touchée par ta
gentillesse.
J'essaierai de t'appeler mais je n'ai pas grand-chose a dire…
Juin
Tu sais, quand on se dit, allez, je vais téléphoner, je vais parler, et que tout reste suspendu, comme vain.
Je t'écrirai mieux.
Moi aussi, je me suis endormie tard (vers deux heures), et je n'avais bêtement pas bu de rosé.
Octobre
Moi aussi, je pense à toi. Je suis bien là, mais pas bien bavarde...
Novembre
Merci de m'avoir téléphoné, j'étais heureuse après !
Février
Je n'ai pas de baignoire !
Mai
Tu es gentil de m'appeler Belle casanière.
Pour apaiser mon front, On a fait venir quelques nuages au ciel aujourd'hui.
J'étais déjà inquiète ces jours-ci et j'ai eu tort de te parler de mes difficultés. Je ne le
ferai plus.
Quand je t'écris je sais que j'écris à quelqu'un d'intelligent et sensible (et qui m'aime un peu). Merci d'exister !
Juin
Tu m'as écrit juste au moment où j'allais le faire, simplement pour te dire : écris-moi une ligne, j'en ai besoin !
Quand j'aurai un jour une belle tête, acceptable, je ferai une photo. Vrai.
Juillet
Je ne te boude pas, jamais.
Août
Pour la photo, ça va être difficile. J'avais fait un essai il y a une quinzaine de jours (après m'être vue vilaine sur une photo prise par quelqu'un) et ces photos sont moches. Je crois que je ne m'arrange pas
avec les années, vraiment.
Mais je crois tout de même que le portrait réussi dépend du regard du photographe.
Septembre
Comme tu n'as pas répondu à mon dernier petit mot où je te disais : j'espère que tu n'en as pas marre de mes questions, je ne sais pas quoi penser !
Octobre
Je me trompe ou ça ne va pas très fort ?
j'ai repris ma lecture de ta Critique du ****, et je me régale.
Je suis toujours heureuse de te lire.
Décembre
Si je te manque ou que tu as envie de m'entendre, pourquoi ne m'appelles-tu pas, de temps en temps ?
Tu peux m'appeler quand tu veux, sans me demander la permission, tu le sais.
Non, je ne te le reproche pas, sois tranquille. Tu m'as conseillée, je t'ai écouté. Tu ne te souviens pas que j'avais peur de leur écrire ?
Janvier
Je vais lire ton pamphlet !
J'ai lu ton introduction. C'est bien !
C'est comme si toutes mes peurs s'étaient retournées contre moi et m'empêchaient de vivre.
Je veux t'écrire mieux pour te répondre, et pour le plaisir de t'écrire.
Février
Aujourd'hui, je ne veux te parler que de travail !
Cette nuit, j'ai rêvé qu'un barrage avait cédé sur les hauteurs d'A., l'eau venait pour tout détruire et, pour changer, j'avais peur.
Mars
Ce que je sais, c'est que je ne suis pas en état de travailler sans vivre dans les larmes et le drame constants.
Avril
Cette année (ai-je pensé ces derniers jours), on n'a pas fait allusion à ton baptême, ça me peine. Mais il n'est pas trop tard !
Renvoie-moi le lien de tes écrits !
Je suis contente que tu m’écrives, François, parce que je voulais te laisser tranquille jusqu'à ce que tu aies envie, peut-être, de le faire.
J'ai passé la matinée à O. où la gentille coiffeuse m'a fait une jolie coupe. Après sont arrivées toutes les dames sérieuses et lisses, et je n’étais plus à ma place.
Je n'ai rien dit pour te déplaire, n'est-ce pas (c'est que ton silence m'inquiète...) ?
Mai
Et aujourd'hui, je me sens fragile. Trop. Pas encore au mieux de Louise.
Et toi, François, tu n’as rien à me demander ?
(C’est toujours moi qui te demande...)
Juin
J'ai un mal fou à ouvrir l'un ou l'autre de mes courriers.
Octobre
Peut-être que tu n'as pas pris de photo parce que j'ai passé l'âge,
tout simplement !
Décembre
Merci, vraiment, pour ton intérêt et tes encouragements. Ces derniers jours, je me suis sentie seule.
Tu as le visage de Marie, le geste
de neige qui veut être et qui est,
pure, pure de façon obstinée,
pure jusqu’au cheveu le plus modeste.
Docile, fidèle comme l’osier à la corbeille,
où que ton pied se pose va la blancheur
et dit au miel qu’il existe une douceur
qu’en aucun endroit ne trouvera l’abeille.
Tes voix au rossignol, à la fontaine
ta beauté je recommande, et à la parole
cette expression de tes cheveux lointaine.
Ta venue en ce monde fut une aubaine
et, pour toi, colombe, une carambole ?
A savoir, si tu es là ou au ciel, j’ai peine.
(Miguel Hernandez, 1934, trad. Louise)
Mars
Marre de m'écraser !
Avril
Noces, Noces à Tipasa, de Camus. Lis-le, ce soir s'il est dans ta bibliothèque !
Juillet
Que l'ivresse de l'été te baigne !
Novembre
Merci de penser à moi.
Janvier
Ces jours-ci, j’ai commencé les Mémoires d’Outre-tombe de Chateaubriand, les as-tu lues ? (…)
Pour l’instant, il raconte ses premières années. Il écrit en chrétien (il faut situer le texte, évidemment). Ce matin me demandant comment je t’en parlerais, j’ai pensé à cela (de Luc) : "Personne, après avoir allumé une lampe, ne la met en quelque endroit caché ou sous un boisseau, mais bien sur le lampadaire, pour que tous ceux qui pénètrent voient la clarté."
Tu es là ? J’ai dit quelque chose qui t’a déplu, peut-être ?
Février
Ne t’inquiète jamais de ce que j’ai pu penser de ce que tu aurais dit au téléphone. Je te connais, sois tranquille.
Je m’inquiète un peu de ton silence.
J’ai reçu tout a l’heure tes nombreuses corrections. Ce qui me chagrine d’entrée : cette fois, tu ne me dis à aucun moment que cela t’a un peu plu.
Mars
Merci de ta patience infinie avec moi.
Avril
Cela fait quelque temps que tu ne me racontes rien !
Mai
Quelque chose ne va pas, tu es triste ou préoccupé ? Raconte-moi.
Pour tout le reste, j’ai envie de t’écrire mieux, ces jours-ci, dès que possible, longuement et posément. Je t’embrasse fort.
Je ne t’ai jamais parlé de mon baptême. Il y a sept ans.
Juillet
Il ne faut rien mal prendre, il n'y a rien à prendre mal de ma part et moi non plus je ne peux rien avoir à mal prendre venant de toi.
Janvier
"Moi aussi j'aime les bonbons, mais pas tous, surtout les acidulés."
Mars
"Je voulais te dire merci beaucoup – c'est important pour moi cet annuaire –, je voulais te parler du Quartier latin, et de la flânerie que tu as empruntée sûrement uniquement pour moi."
"Tu es le seul, avec mes grands-parents paternels et ma grand-tante, qui me fête ma fête! (…) Merci de penser à moi, de ne pas m'oublier."
"Excuse-moi d'avoir mal écrit ton nom !"
Avril
"Dans ce morceau de phrase : "La jeune fille retire la main avec laquelle elle aidait à ce que les posters se maintinssent en place et, sur ce, les autres protestent parce que tout le bazar retombe", le temps choisi est-il correct ?"
"Non, sois tranquille, je ne suis pas fâchée avec toi !"
Mai
"Merci pour ta jolie pensée au muguet."
"Crois-tu que je devrais acheter une grammaire récente ?"
"Tu ne dis rien depuis le 14 mai..."
"Si tu veux, je te téléphone cet après-midi."
"Je ne sais pas pourquoi mais il m'a semblé que cette personne, (…) je l'intéresse - on dirait qu'elle a saisi mes qualités, pourquoi je suis intéressante et, en partie, mon caractère (timide et réservée, ce n'est pas faux)."
"Objet : de la vérité et de la susceptibilité! (je préfère la vérité)"
Juin
"Tu n'es pas fâché, n'est-ce pas ?"
"Excuse-moi, je m'inquiète sans doute pour rien, mais ça m'étonne que tu ne me répondes pas..."
Juillet
"Ben alors, où es-tu ? Tu m'écris toujours, normalement, à l'époque du Tour de France !"
" (J'ai été impressionnée par le coup de tête de Pujol, ouah !)"
"Je t'écrirai mieux."
"Merci beaucoup, c'était la lecture dont j'avais besoin. Et, en dehors des temps, tes autres remarques aussi sont très bienvenues (ce sont des passages, presque tous, que j'avais remarqués)."
"Le roman est édifiant, et ça ne me déplaît pas. Pour le reste, il m'a beaucoup touchée et je voudrais en donner une belle et bonne traduction."
"Un extrait. Je sais que tu vas y trouver des défauts, et j'en suis désolée par avance..."
Août
"Je t'écrirai mieux."
"Je suis très touchée que tu prennes le temps de me lire attentivement. (…) J'espère que tu auras toujours un petit moment et l'envie de me lire."
Septembre
" Je vais relire ta lettre, toute contente de te lire, et tranquillement. Tu me fais rire avec le petit téléphone (sur lequel tu peux m'appeler quand tu voudras) "
" Je suis contente que ma voix t'ait fait du bien. "
" Déception, car j'ai passé la journée à attendre un appel de cette personne qui n'est pas venu. (…) C'est vrai aussi que, dans les bureaux, on peut être pris dans une longue réunion, mais ça n'empêche pas, au sortir, d'envoyer un petit mot à Louise qui a poireauté toute la journée..."
" Je t'embrasse (comme tu vois, je te fais participer de mes aventures...)."
" Dis-moi (redis-moi) ton avis."
"J'ai dit oui à l'essai, et selon la quantité de travail que ça représente, je dirai oui ou non. Impressionnante cette fille, n'est-ce pas ?"
" ¡Eres un cielo! (tu es un ange... et cela se voit, d'ailleurs, sur la photo)."
" J'ai bien reçu aujourd'hui le livre. Mais je suis toute triste : il n'y avait pas un petit mot de toi !"
(…)
"Je viens de découvrir ton message-Carambar. Donc, je ne suis plus triste du tout !"
Octobre
"Je compte sur ta délicatesse…"
"Ton petit mot va me faire du bien."
"Je ne me sens pas bien..."
"Tu as remarqué que, en général, j'évite de faire "Re" avec le courrier, et que je préfère commencer une nouvelle lettre ? (Je n'aime pas revoir la lettre que j'ai envoyée...) Ben là, ça ne me fait pas bon effet que tu me cites..."
"Excuse-moi encore de t'embêter avec tout cela et, surtout, merci pour ton aide."
"Tu n'es pas fâché avec moi, n'est-ce pas ?"
Novembre
"Je voulais te dire que, même si je n'ai pas de mots, je suis avec toi."
"Et aussi, que si tu avais envie de me parler, tu m'appelles. Mais je ne crois pas que tu aies envie de parler."
"Tu me le dirais si tu voulais que je t’appelle,? Juste un instant, entendre ta voix, parler un tout petit peu."
"Oui, je suis là, et pas lointaine du tout. Je sens toujours, même de loin, quand ça ne va pas de ton côté. (…) Je te raconterai ce que je fais ces jours-ci, et un jour où tu auras envie de m'appeler, tu m'appelles."
"De ma lettre toute simple de vendredi, j'espère que rien ne t'a déplu..."
"Il faudra que je t'écrive mieux dès que j'en aurai le temps pour te dire que…"
"Si cela ne te pèse pas trop, je t'enverrai un de ces jours, une partie à relire, à relire avec ton œil perçant et amical."
Décembre
Tu as moins froid ?
Janvier
«… j'aimerais être plus intelligente, toujours plus intelligente.»
« Ces jours-ci, j'ai pensé à Antonioni, et j'ai pensé à toi. Merci de m'écrire et de ne pas m'oublier. »
Février
« J'avais été très prise dernièrement, parce que nous préparions notre mariage. Je ne t'en avais pas reparlé, parce que j'avais été peinée par ton ironie triste la première et unique fois où je t'en ai parlé.»
Avril
« Je n'aime pas les surprises. »
Mai
« Désolée, je t'ai encore envoyé une lettre trop rapide avec une belle faute d'accord. J'espère que tu auras tout de même envie de me répondre...! »
« … je n'aime pas t'écrire des messages sans charme de ce genre. Je t'écrirai mieux. »
Juillet
« Tu ne m'affliges jamais avec de grandes phrases, et moi je suis une imbécile qui ne t'écris pas assez ! »
Août
« Dis-moi quelque chose de toi. Pardonne mon long silence alors que je voulais t'écrire tout ce temps, sois-en sûr. »
Septembre
« … tu ne dis pas grand-chose... Es-tu bien ? »
« Je les trouve très réussies tes chroniques parisiennes à une exilée ! »
Octobre
« Comme on écrit "- Oui, dis-je", peut-on écrire “acquiescé-je” (…) “demandé-je” ? »
« Je veux te demander quelque chose. »
« Merci de ta longue réponse. Je suis presque désolée de t'en avoir parlé. »
« … pardon, c'était peut-être moi qui avais, je ne sais pas pourquoi, les idées sombres. »
Novembre
« Je suis désolée de t'inquiéter dans tes rêves. »
« Désolée j'étais, parce que, "normalement", je vais toujours de l'avant, et je n'aurais pas dû te parler de tout cela. »
Décembre
« "Orpailleur" c'est vilain comme mot, mais je ne le vois pas au féminin. Et tous ces féminins forcés, tu es obligé de les employer ? »
« Je t'écrirai mieux quand je serai un peu plus réveillée et si je peux me glisser quelques instants devant le clavier dans le cours de la journée ! »
Janvier
« Merci de ton très beau cadeau de La Tarentella. Où as-tu découvert cette musique, à quelle époque de ta vie ? »
Février
« De quoi souffres-tu, une insuffisance cardiaque, peut-être ? Quels sont les remèdes ?
(…) Tiens!, j'ai écrit une très courte nouvelle (…), si tu veux je te l'envoie. »
Mars
« Tu crois que c'est bien ? (…) et que cela peut intéresser quelqu'un vraiment ? »
Avril
« Cela doit faire une demi-heure que je parle. Ça va être un scandale… financier. »
Appel téléphonique, mars.
« Si je parvenais à me dire que c'est important, et à me mettre au premier plan, il serait sans doute possible de faire quelque chose. Quand j'aurai fini le deuxième chapitre, si ce n'est pas trop mauvais, je te l'enverrai. »
Mai
Justement j'ai rêvé de toi cette nuit ! Sans doute parce que je voulais t'écrire (…).
« J'ai abandonné A., convaincue de ma médiocrité. Pourtant, il me semble que je devrais écrire... Je ne sais pas. »
Juin
« Merci de ton message de tout à l'heure, merci de penser à moi. […] J'espère que tu vas bien, mais je crois que oui, n'est-ce-pas ? »
« Je regarde l'heure. Il faut que je surveille mon quota. »
« Oui j'ai des photos de moi récentes, mais elles ne sont pas très bonnes… Ça te ferait vraiment plaisir ?
Ça ne te ferait pas du mal ? » (appel téléphonique)
Juillet
« Pourquoi dis-tu que tu es triste ?
Je t'envoie une photo de moi de juin. Elle n'est pas idéale, mais c'est ce qu'il y a ! »
« Je préfère vraiment les lettres au téléphone. Tu t'en souviendras, n'est-ce pas ? »
Octobre
« Je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à faire que l’on me réponde positivement ces temps-ci. »
« Je ne sais pas si tu me trouverais belle encore. »
Novembre
« Nous deux, F. et moi, (…) on s'avance à pas posés depuis déjà longtemps, et vers janvier-février, on sera mariés comme c'était notre souhait. »
Janvier
« Pardonne-moi de t'avoir laissé si longtemps sans nouvelles de moi. »
Juin
« J'ai voulu t'écrire plusieurs fois, chaque fois il y a eu quelque chose pour m'en empêcher. »
Septembre
« Notre adresse est la suivante :
[…]
C'est ainsi que nous pouvons recevoir avec certitude le courrier ; il arrive à une agence postale à quelques kilomètres d'ici.
Je n'ai jamais reçu le livre de Cavafy, mais l'adresse que tu avais utilisée était correcte. C'est très dommage.
Merci de ta très douce lettre de dimanche, très émouvante et très amusante en même temps.»
« Ici, nous sommes très bien. Moi je suis très heureuse, tu sais. »
Octobre
« Les poules ! Mais la photo a au moins deux ans ! »
Novembre
« Merci d’avoir pensé aux roses de la Sainte-Louise. »
Mars
« Merci du très beau bouquet de roses que tu m’as offert. Et je suis très touchée que tu te sois souvenu de la date de mon anniversaire. »
Mai
«Tu me fais rire. »
Janvier
« On va bien prendre le printemps sur le coin du nez. »
Mars
« Je ne sais pas comment te remercier. »
Mars
« Il faut une voiture assez grande, avec des enfants, pour voyager. Et pour emmener Louise dans la forêt. »
Août
« (Je me suis demandé) qui repassait tes chemises » (…) « Il pourrait y avoir quelqu’un pour le faire, qui viendrait. »
« Je ne suis pas en relation avec tes soucis ? »
Septembre
« Ce n’est pas ce qu’on avait calculé, avec ma grand-mère. »
Septembre
« J’ai écrit il mouille, au lieu d’il est mouillé. »
Septembre
« Il y en a un qui m’a demandé s’il pouvait m’embrasser. Je n’aurais pas pensé que c’était sur la bouche. »
Septembre
« Tu ne m’as pas laissé le temps de réagir assez tôt… Ensuite je t’ai cherché du regard, mais tu étais déjà parti. Donc je n’ai pas tellement le moyen de te joindre, c’est bête. Merci en tout cas. Au revoir. »
Novembre
« Bonjour, euh… François, c’est Louise. Nous sommes vendredi soir, il est 18 h 30, et je me demandais si tu étais dans le coin ou si tu étais sur le chemin du retour. Voilà. Et point d’interrogation. En tout cas j’aurais plaisir à te voir. Et donc à bientôt. Au revoir.»
Appel téléphonique, novembre