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faust

  • 1999

    « Situe bien la lutte, compte sur l’oubli, et sois bien vite heureux pour toi et pour les tiens ! »
    Dédicace sur les maximes d’Epicure, janvier


    « Je ne comprends pas : que croyait-elle ? Qu’elle allait vivre avec cet homme surgi de nulle part ?
    Elle se donne à lui sans trop savoir. Elle ne peut résister. Et pourtant, le risque est immense et, peu avant, on lui parle de ce risque, de cette perdition. Pour la réputation, pour la respectabilité, l’apparence, la vie sociale – et elle en a conscience. Mais cela ne lui sert de rien. Pourquoi ? »
    Notes sur Faust, mars


    « Pourquoi Marguerite est-elle si seule parmi les hommes ? La nature aussi devient silencieuse après qu’elle a été séduite, la même nature brillante au milieu de laquelle ils badinaient en amoureux. »
    Notes sur Faust, mars

    « C’est curieux. Il la perd, il fait comme si elle n’existait pas mais c’est cependant à elle qu’il parle. Soit cette parole n’a aucune valeur. Soit il sait qu’elle écoute et alors c’est pire que tout. »
    Notes sur Faust, mars

    « Quelle a été l’éducation de Marguerite pour qu’elle ait si peu de défenses, et lui, si peu de limites ?
    Il y a une réciprocité dans l’histoire de Faust et de Marguerite : elle pourrait avoir les moyens de dire ; je n’ai que faire de ton mépris. »
    Notes sur Faust, mars

    « C’est l’injustice qui régit le monde parce que l’amour, s’il est charité et tendresse est aussi l’irrationnel. Celui qui traverse deux pays de terre pour me donner un livre, je ne vais pas l’aimer assez pour vivre avec lui. Dur, désintéressé, calculateur, je vais risquer l’affront, la tempête et la mort pour cet autre, égoïste mais qui me plaît. »
    Notes sur Faust, mars

    « … le rapport au temps de Marguerite ; il est “trop tard”, alors qu’il ne s’est encore rien passé. »

    « Plutôt que de partir du poncif du mal radical, j’essaierai de montrer que Faust-Méphistophélès et Marguerite me touchent. Au point de me bouleverser, y compris comme jeune philosophe. Y a-t-il un choix de faire le mal, quelle est la part de la fatalité et de la passivité de la passion. ? De quelle arme se saisir pour lutter contre cette destruction possible d’un être humain, de quelle force se faire l’incarnateur ? »
    Synthèse sur Faust, octobre


    « Vous êtes bien chez Louise, mais vous pouvez me laisser un message. »
    Message d’accueil sur répondeur, 1999-2005

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  • 1998

    « Je suis sous un arbre
    Je ne sais plus exactement pourquoi je me repose
    Ou si je m’abrite du soleil
    Sur le dos, les yeux fermés
    Ma cage ouverte »
    Poème


    « Le plus grand pouvoir est la possession d’une âme. »
    Notes sur Faust, septembre


    « La question est : peut-on être toujours le pur, blessé, blessé à mort, qui se détourne à tout jamais et qui ne joue pas avec le feu ?
    Question absurde car la réponse est oui. »
    Notes sur Faust, septembre

    « Elle venait toujours en disant “pourquoi ?” car elle voulait tout apprendre, tout comprendre, comme dans l’amour.
    Qu’est-ce qu’il y a quand il n’y a pas d’amour ? »
    Notes sur Faust, septembre

    « Faust est essentiellement la possibilité de destruction d’un être. C’est un thème humain, bien plus que la possibilité d’une connaissance suprasensible. »
    Notes sur Faust, novembre


    « L’amour : quelque chose se tait à tout jamais. Mais se tait sans plus de raison que c’était venu. Faust veut Marguerite et il ne la veut plus. Il a aussi ce pouvoir de vouloir et de ne pas vouloir, s’agissant d’une personne. »
    Notes sur Faust, novembre

    « Le mépris n'existe que parce qu’il y a quelqu’un qui accepte de le prendre pour lui. »
    Notes sur Faust, novembre

    « J’ai rêvé que je passais la nuit avec toi. C’était bien. »
    Décembre


    « A partir d’un moment, nous savons assez de choses sur l’autre, le drame est joué ; dès lors commence la répétition. »
    Notes sur Faust, décembre


    « La vie ce sont ces grandes plaques tournantes. Il semble que tu vas revenir à moi mais je ne suis plus, définitivement, la même – et cela à cause de toi précisément, parce que tu ne m’as pas voulue telle que j’étais, tu m’as rejetée. »
    Notes sur Faust, décembre



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